16 janvier 2008
Dérisoire douceur
Avant, je croyais que la violence était dans les cris, les coups, la guerre et le sang. Maintenant je sais que la violence est aussi dans le silence, qu'elle est parfois invisible à l'œil nu. La violence est ce temps qui recouvre les blessures, l'enchaînement irréductible des jours, cet impossible retour en arrière. La violence est ce qui nous échappe, elle se tait, ne se montre pas, la violence est ce qui ne trouve pas d'explication, ce qui à jamais restera opaque."
No et moi Delphine de Vigan un extrait plus long ici
et ...
la douceur
dérisoire
imperceptible
jusqu'à l'inexistance
qui continue de vibrer
par de là
et d'exister parce qu'on y croit.
...
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