De la dualité à la fraternité...
Aujoud'hui ll'Abbé Pierre nous a quitté. Il reste ses paroles à faire notres:
"L'enfer, c'est les autres", écrivait Sartre. Je
suis intimement convaincu du contraire. C'est une chose détestable que d'être
soi-même coupé des autres. "Tu as vécu en te voulant suffisant. Suffis-toi
!" A l'inverse, le plus important, c'est d'être solidaire. C'est la joie
du partage, de l'échange." L’Abbé Pierre
Nous sommes confrontés tous les jours à l'expérience de
cette dualité qui éveille en nous « toutes sortes d’émotions: l’attachement,
la haine, la fierté, le désir, la joie, l’amour, la compassion,
l’équanimité »…
Il nous reste à apprendre à vivre les uns avec les autres,
canaliser ses émotions et apprendre à faire de cette différence une
richesse, nous qui n'aspirons tant à retrouver cette unité perdue..
Mais comme il est
difficile de vivre le quotidien tout simplement entre frères et sœurs…
Le calme du quotidien est souvent traversé de bourrasques de tempête tout aussi
difficiles à prevenir qu'à canaliser!…
Ce qui est un jour tendresse se transforme et enfle parfois vite en tempête…
L'envie de rajouter une autre des merveilleuses phrases de l'Abbé Pierre:
"Ce
qu'il faut revendiquer, ce n'est pas l'égalité qui est illusoire. De la
naissance à la mort il y a inégalité : quand l'enfant naît, le père et la mère
sont forts et il est faible ; et quand il sera devenu fort, ses parents seront
devenus faibles. Ce qui est nécessaire à la vie même, c'est la solidarité.
Creuser le sillon qu'il a si bien commencé a tracer...